L’exposition s’inspire de la culture des croyances de Taïwan pour réaliser des conceptions visuelles diversifiées, entremêlées et inclusives tout en s’associant au phénomène physique de « résonnance », dans une tentative de démontrer le phénomène de rythme synchronisé à partir d’un impact mutuel des oscillements de chaque individu. L'exposition tente également d’interpréter la force stable qu'exprime Taïwan au monde à travers ses contributions en cette période pandémique de Covid-19.
Bito, l'équipe organisatrice de l’exposition, précise que le pavillon Taïwan s’inspire du cycle d'adoration, de chant, de méditation et de prière des différentes confessions et incorpore l’encens des temples comme élément de conception de pendule. Bien que chaque individu ait une fréquence d’oscillation différente, il finira par suivre les lois de la physique et arrivera à un phénomène cohérent. Cette conception vise à exprimer le destin proche des individus qui disposent chacun d’une force d’influence tout en étant capable de former une connexion et une harmonie avec la pulsion naturelle.
Créée en 2016, la Biennale du design de Londres s'affirme comme un événement majeur du monde du design et présente des créations d'excellence du monde entier tous les deux ans. Elle se hisse déjà parmi les événements les plus influents de l’industrie du design. L’édition de cette année présente des œuvres venues de 25 pays et régions sous forme d’installation artistique ou de spectacles afin de susciter une réflexion du public autour de l’influence du design sur la société contemporaine. Il s’agit d’une démonstration autour de la question de savoir comment créer un meilleur cadre de via à travers la « résonance ».