Le ministère de la Culture a établi en 2011 un Bureau préparatoire du Musée national des droits de l'homme qui supervise deux parcs commémoratifs: le parc des droits de l'homme de Jingmei et le parc de l'île verte, avec pour mission de mener le travail d'enquête, des expositions relatives à la terreur blanche et le volet éducatif sur les droits de l'homme. Le Musée a été officiellement établi le 15 mars 2018 et les deux parcs portent officiellement le nom de « parc commémoratif de la Terreur blanche de Jingmei » et « parc commémoratif de la Terreur blanche de l'île verte. »
Le « parc commémoratif de la Terreur blanche de l'île verte » qui s'étend sur 32 hectares se situe dans le nord-est de l'île verte. Le parc comprend deux lieux d'incarcération transformés en musées qui témoignent de l'histoire sombre du régime autoritaire de Taïwan à l'époque de la Terreur blanche. Les bâtiments, la nature et les paysages de l'ensemble du parc témoignent d'un long processus d'interaction entre l'homme et la nature, et combinent divers types du patrimoine culturel et de paysages formant un paysage culturel particulier.
Le « parc commémoratif de la Terreur blanche de Jingmei » s'étend sur 35 253 m2. Il a été inscrit comme monument historique par la ville de Taipei en 2007 et la zone de protection couvre l'ancienne école militaire, l'ancien centre de détention du bureau des droits militaires, le bureau martial et le bureau des jugements du ministère de la Défense, le tribunal martial et le bureau des procureurs du nord du ministère de la Défense, la Haute Cour martiale et la Cour martiale Suprême ainsi que les bureaux des procureurs du ministère de la Défense.
Outre la gestion de ces deux parcs, le Musée national des droits de l'homme est également responsable du développement, de l'organisation et des échanges internationaux pour aider à la pratique et à la promotion des concepts contemporains des droits de l'homme dans le but de démontrer les valeurs fondamentales de démocratie, de liberté et de justice.
Le logo du Musée national des droits de l'homme inclut la conception visuelle et idéologique du musée avec la colombe qui symbolise l'aspiration à la liberté pour sortir des difficultés, la montagne représentant la montagne sacrée des Taïwanais - le mont de Jade - qui protège la démocratie taïwanaise. Selon l'angle d'observation, le logo se transforme en un visage qui regarde vers le ciel pour symboliser la quête de justice.