La cérémonie de remise des 26e prix de la Fondation culturelle franco-taïwanaise présidée par le ministre de la Culture Shih Che (史哲) et Bernard Stirn, le secrétaire perpétuel de l’Académie des sciences morales et politiques, s’est déroulée le 18 septembre à Paris pour récompenser la pianiste et ancienne ministre de la Culture Tchen Yu-chiou (陳郁秀), le traducteur allemand Thilo Diefenbach et Charlotte Pollet, professeure en philosophie et histoire des sciences de l’université nationale Yang Ming Chiao Tung.
Tchen Yu-chiou qui s’adonne continuellement à établir des liens culturels avec la France grâce au professionnalisme a conduit à des avancées majeures dans les échanges culturels entre Taïwan et la France. Récompensée à plusieurs reprises par le gouvernement français, Tchen Yu-chiou s’est vue en outre attribuer cette année le prix de contribution spéciale Taïwan-France. Lors de la remise de son prix, elle a déclaré : « Paris est ma deuxième ville natale, l'art est la carrière de toute ma vie et je demeure une éternelle bénévole pour les échanges culturels entre Taïwan et la France. »
« Taïwanologue » autoproclamé, Thilo Diefenbach se concentre sur la traduction et la compilation des œuvres d’une grande importance pour l’identité taïwanaise et l’histoire du développement de la littérature taïwanaise. Il effectue également des analyses d’œuvres d’un point de vue européen. Dans son discours, le traducteur allemand a souligné que Taïwan devait établir une identité claire, compte tenu de l’importance des défis auxquels le pays est constamment confronté. Il estime que les études littéraires peuvent également contribuer au soutien et à la protection de Taïwan.
Charlotte Pollet, professeure agrégée à l’Université nationale Yang Ming Chiao Tung, se consacre depuis longtemps à l’avancement et à la promotion de la philosophie pour les enfants de Taïwan, son objectif étant d’inspirer aux enfants une pensée libre et un esprit critique et de développer activement l’enseignement philosophique des enfants. Elle a mentionné qu’elle avait intentionnellement fait le choix de Taïwan pour témoigner de la démocratie et de la liberté du pays. Elle apprécie pleinement la liberté académique, qui lui permet d’étudier les classiques anciens, de diriger des ateliers sur la philosophie pour enfants et même d’expérimenter de nouvelles méthodes de recherche philosophique avec les étudiants.
Le Prix de la Fondation culturelle franco-taïwanaise a été cofondé en 1996 par le ministère taïwanais de la Culture et l’Académie des sciences morales et politiques de la France. A ce jour, plus de 40 personnes ont été récompensées de ce prix à travers le monde. En plus de favoriser les échanges culturels entre Taïwan et la France et entre Taïwan et l’Europe, le prix encourage également une exploration plus approfondie de la culture taïwanaise dans divers domaines, permettant à Taïwan de collaborer avec la communauté mondiale pour progresser ensemble.