Skip to main content

Les 11e Prix de la BD affichent la force de la création originale

  • Date:2020-09-28
Les 11e Prix de la BD affichent la force de la création originale

La 11e cérémonie des prix de la bande dessinée s'est déroulée le 28 septembre dans le bâtiment de Taipei New Horizon. Six prix ont été décernés parmi lesquels le grand prix qui a récompensé « Taiwan swirl » de NOBI.

Le prix de la contribution spéciale est attribué cette année au grand dessinateur taiwanais Loïc (蕭言中). Longtemps consacré à la création de bandes dessinées, il compte de nombreuses œuvres célèbres et populaires. Ces dernières années, ses créations qui combinent le mouvement des arts martiaux chinois et le Dhyāna (le zen) du bouddhisme offrent un nouveau modèle à la bande dessinée.

Le ministre de la Culture Lee Ying-te (李永得) a salué la persévérance et l'enthousiasme de Loïc pour la bande dessinée et sa contribution continue à cet art taiwanais. Le ministre a également dressé l’éloge de Loïc pour ses efforts de promotion de la BD taiwanaise à l’échelle internationale démontrant sa passion et son audace comme dessinateur.

Afin de répondre aux sujets de création et aux styles diversifés de la bande dessinée taiwanaise, les Prix 2020 de la bande dessinée ont été réajustés. Initialement séparés en plusieurs catégories « meilleure collection », « meilleure BD pour enfants », « meilleure BD pour adolescents », « meilleure BD pour adolescentes » et « meilleure BD pour jeunes adultes », ces prix ont été intégrés en « prix annuel de la bande dessinée. »

Le nombre d'inscriptions de cette année a augmenté de 74 % par rapport aux années précédentes. Certaines créations brillent d'ailleurs par leurs formes interdisciplinaires, repoussant encore plus les fonrtières du dévelopement de la BD taiwanaise.

Le spectacle « promenade en ville » qui inaugurait la cérémonie de remise des prix a proposé une intégration des personnages des œuvres nominées et le paysage citadin qui, à travers un mélange du réel et du virtuel, fait sortir les personnages dans l'animation au fur et à mesure que les images se déplacent. Ces personnages devenant des « Coser » montre que la bande dessinée ne se limite pas au monde en deux dimensions, mais peut également pénétrer dans la vie des gens.