Le ministre de la Culture Lee Yung-te (李永得) a inspecté le parc commémoratif de la terreur blanche de l'île verte dépendant du musée national des droits de l'Homme le 7 août. Il a exprimé sa peine pour les victimes politiques qui ont été détenues sur le site durant l'époque martiale. Lee Yung-te a souhaité que le musée des droits de l'Homme serve de plateforme pour promouvoir la justice transitionnelle et l'éducation aux droits de l'Homme, accélérer la collecte et l'enregistrement des histoires orales des victimes politiques, procéder à la restauration et à la présentation de l'espace afin de présenter au plus vite au monde le vécu des victimes politiques.
Le musée national des droits de l'Homme a indiqué que le parc commémoratif de l’île verte était l’ancien site de réclusion des prisonniers politiques pendant la période de la terreur blanche. Le parc qui s'étend sur 32 hectares comprend le Centre de correction de la nouvelle vie (New Life Correction Center) du Commandement provincial de la sécurité de Taïwan des années 1950 et la maison de correction de l’île verte (Oasis Village) des années 1970, deux sites témoignant de l'histoire tragique de la terreur blanche. Le lieu d'exposition de la maquette de l'ensemble du Centre de correction de la nouvelle vie et la zone d’exposition du 3e escadron du centre et l'Oasis village du parc sont ouverts au public et ils attirent en moyenne plus de 200 000 visiteurs par an. Le parc s'affirme comme l’un des plus importants sites touristiques liés aux droits de l’Homme.
Le parc commémoratif de la terreur blanche de l'île verte s'inscrit également comme un site important de l'éducation sur les droits de l'Homme du pays. Le camp d'expérimentation des droits de l'Homme pour les jeunes organisé depuis 2021, celui organisé depuis 2008 en collaboration avec la fondation mémoriale Chen Wen-chen ou encore l’exposition « les guérisseurs éveillés - les médecins victimes de la Terreur blanche à Taïwan » organisée en mai de cette année sont des exemples parfaits de l’éducation aux droits de l'Homme qui offrent une opportunité de dialogue entre les anciennes victimes de la politique et le grand public, notamment les jeunes.