Le Parlement a adopté le 28 novembre en troisième lecture la loi organique du Musée national des droits de l’Homme qui doit encadrer la mise en place prochaine d’un Musée national des droits de l’Homme.
La ministre de la Culture Cheng Li-chiun (鄭麗君) a exprimé sa gratitude envers le gouvernement pour avoir octroyé à ce futur musée le niveau 3 d’un organisme public pour que la société actuelle bénéficie de ce niveau national pour faire face aux violations des droits de l’Homme dans l’histoire. Seule cette réflexion sur le passé permettra de ne plus répéter les erreurs de l’histoire à l’avenir.
Selon cette loi organique, le Musée national des droits de l’Homme sera composé de deux bureaux et de trois centres. Outre le bureau éducatif et le bureau du service public qui assureront les missions principales du musée, la loi autorise la rectification de l’appellation des parcs de Jingmei et de l’île verte en centre de gestion du « parc commémoratif de la terreur blanche ». Un centre des « archives et des recherches » sera aussi établi en vue de renforcer le travail de recherche et d’utilisation des archives.
En dehors de la collecte, des recherches et de l’exposition des archives sur les droits de l’Homme de la période du régime autoritaire ainsi que de l’éducation et des échanges internationaux, le Musée national des droits de l’Homme élargira son soutien au développement de différentes organisations vouées à la question des droits de l’Homme ou à l’application du concept des droits de l’Homme contemporain en vue de démontrer la détermination de Taiwan dans la pourchasse des valeurs universelles que sont la démocratie et les droits de l’Homme.